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BIENNALE DU THEATRE JEUNES PUBLICS

A la soupe, les enfants ! 

Création LAIKA / Anvers - Belgique

Texte : Gerda Dendooven (Edition Querido– Amsterdam 2005)
Mise en scène : Jo Roets
Musique : Guy Van Nueten
Scénographie : Marianne Burgers
Costumes : Mieja Hollevoet
Dramaturgie : Bart Van den Eynde
Jeu : Tine Embrechts, Gert Jochems, Simone Milsdochter, Koen Van Impe, Charlotte Vandermeersch
Lumières : Marc Heinz

Une coproduction de Laika et Hetpaleis.

Que font donc ces deux gamines qui errent toutes seules par monts et par vaux?
Ont-elles perdu leur chemin ou se sont-elles enfuies après une terrible mésaventure? Ou recherchent-elles justement l’aventure?
Ni l’un ni l’autre. Elles sont à la recherche d’une maman. Qu’elles disent. Vont-elles en trouver une ? Peut-être.
 « Soupe d’enfants » est une pièce de théâtre musical. Cinq acteurs y interprètent et chantent les incroyables aventures de deux fillettes qui n’ont pas leur langue dans leur poche. Dans cette fresque picaresque, les discours théâtraux les plus contrastés s’entrechoquent pour finalement former une mosaïque haute en couleur dont la musique est le ciment.

Cette production a été nominée dans la catégorie meilleure mise en scène, meilleur second rôle masculin, meilleur décor et meilleur texte aux Vlaamse Musical Awards de 2005. Koen Van Impe a obtenu le prix du meilleur second rôle

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Une histoire amoureuse du théâtre

Création Biennale du Théâtre Jeunes Publics / Lyon – France

Texte et mise en scène : Maurice Yendt
Jeu : Nicole Mouton, Vincent Puysségur
Scénographie et costumes : Danièle Rozier
Lumières : Stéphane Descombes

Aimer ou ne pas aimer le théâtre, "that is the question". Ce qui permet de commencer comme la conférence d’un respectable professeur accompagné de sa précieuse collaboratrice… Mais, très vite, l’image convenue tangue et se fissure. La passion que les deux conférenciers partagent pour le théâtre les entraîne, entre tragédie et comédie, vers les dérapages, émouvants ou burlesques, d’une aventureuse confrontation de leurs propres élans amoureux avec l’histoire agitée du théâtre… Qui aime qui lorsqu’on aime autant le théâtre ? Du silence fondateur de la caverne préhistorique à l’écho des grandes voix de la scène, des gradins du théâtre antique aux lumières contrastées du théâtre d’aujourd’hui… sans oublier, bien sûr, le sabre d’Arlequin, le chariot de Thespis, la charrette de Mère Courage et le rôle trop souvent méconnu de la tomate… Une fois le rideau rouge et or déchiré, derrière les oripeaux du mythe, entre tendresse et dérision, une évocation amoureuse de la nature simplement poétique du théâtre.

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Noir sur blanc 

Italo Calvino et l’aventure de l’écriture

Création Onda Teatro / Turin – Italie

De et avec : Mariapaola Pierini et Silvia Elena Montagnini
Collaboration à la dramaturgie : Andrea Bajani
Mise en scène: Mariapaola Pierini
Musique originale : Ezra
Animation vidéo : Alien Factory avec Gianluca Ciufoli, Irene Roggero
Projet lumières : Marco Alonzo
Traduction : Lise Caillat
Collaboration à la mise en scène en langue française: Francesca Rizzotti
Coordination artistique : Bobo Nigrone

"Noir sur blanc" raconte le voyage d’un écrivain en quête de son histoire. Il quitte la mer, où il est né, pour se rendre en ville. Il y trouve un paysage couvert de neige et croise une femme élégante et belle, une paire de skis sur l’épaule. Ainsi commence, tout en douceur et en subtilité, un spectacle rare qui invite le public à découvrir que les histoires existent déjà dans le monde, qu’il suffit d’aller les chercher. Sur scène, une comédienne et une danseuse, et des images animées, pour rendre concrets et sensibles la fraîcheur d’une eau, le chapeau bleu d’une beauté, la naissance d’une écriture, l’invention des mots… Théâtre-danse, dans un décor intimiste, pour rendre hommage à Italo Calvino, "Noir sur blanc" se présente comme une invitation à la lecture mais surtout à l’écriture. Ce qui est rappelé ici, c’est qu’il suffit de noircir une page blanche pour que le monde qui est de l’autre côté de la fenêtre entre dans la maison.

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Princesses

Création Cœur d’artichaut Théâtre / Villeurbanne – France

Création : Danièle Rétif, Dominique Chenet, François Chanal
Texte : François Chanal
Jeu : Danièle Rétif, Dominique Chenet
Collaboration à la mise en scène : Patrice Lattanzi
Création lumières et environnement sonore : Patrice de Saint Jean
Décor et costumes : Bali & Bali

"Si vous voulez devenir reines, trouvez donc vous-mêmes votre prince charmant ! " annonce à ces filles (vieilles) un roi lassé de les entretenir et il les flanque à la porte. Virées du château paternel, que vont-elles faire ces princesses, dans leurs beaux costumes et avec leurs bonnes manières d’un autre âge ? D’abord malheureuses et révoltées, elles se mettent courageusement en route. Surmontant leurs disputes, elles qui n’ont connu que douceur et protection, font peu à peu la découverte du monde tel qu’il est, plutôt beau mais aussi plutôt macho. Leur périple, jalonné d’inquiétantes frayeurs, de vrais émerveillements, de faux princes et de précieuses perles de tendresse les conduira-t-il jusqu’à trouver amour et royaume ? La réponse vous attend dans ce conte théâtral moderne qui conjugue, avec intelligence, distance ironique et poésie imaginative.

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La peur bleue 

Création Quinta Parede / Porto – Portugal

Texte, mise en scène, jeu : José Caldas
Scénographie : Marta Silva
Musique : Miguel Rimbaud

A ce seul nom : Barbe Bleue, les enfants frissonnent de plaisir et les adultes retrouvent le souvenir de leurs délicieuses peurs enfantines. Tous connaissent grâce à Charles Perrault, aux frères Grimm et à tant d’autres ce conte universel et fondateur. Le théâtre lui-même s’en empare régulièrement comme d’une source inépuisable d’images et d’émotions. Encore faut-il qu’il en apporte une version renouvelée et inventive. C’est ce qu’a réussi l’équipe de Quinta Parede sous la direction de José Caldas. Barbe Bleue, c’est lui mais il incarne aussi tous les autres personnages. Mariant les talents de l’acteur, du conteur et du chanteur, il utilise toute la flamboyance d’un théâtre volontairement "pauvre". "Peur bleue", un brillant jeu théâtral tout en suggestions et en métamorphoses. Un moment exceptionnel d’empathie avec le public : Barbe Bleue, là, tout près… Frissons !

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 Cliffhanger 

Création de Bash Street Theatre Company / Penzance – Angleterre

Jeu : Simon Pullum, Jojo Pickering, Russel Hurd
Musique : Jim Mc Cormack

"Cliffhanger", suspense en français ! Un spectacle de cirque théâtral pour toute la famille. Petits frères des Marx Brothers et du Mime Marceau, les comédiens de Bash Street Company vous entraînent dans les aventures burlesques d’un improbable héros qui se trouve mêlé, malgré lui, aux conséquences d’une évasion de prison. Cherchant à échapper au bandit et aux policiers, empêché de rejoindre son amoureuse, il traverse une série de péripéties surprenantes et hilarantes. Pastiche de film muet, inspiré par le court métrage de Buster Keaton : "Prisonnier n°13", le spectacle enchaîne avec accompagnement au piano, et sans paroles, une cascade de gags réjouissants, de numéros de cirque et de jeux emballants. Un divertissement de qualité exceptionnelle qui a remporté en 2006 le prix du meilleur spectacle de la Fira de Tarrega.

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Jérémy Fisher 

Coproduction Biennale du théâtre Jeunes Publics / Lyon, Quatuor Debussy, Opéra de Lyon, Opéra de Rennes / France

Musique : Isabelle Aboulker
Livret d’après la pièce « Jérémy Fisher » de Mohamed Rouabhi (Edition chez Heyoka jeunesse / Actes-Sud-Papiers)
Mise en scène : Michel Dieuaide
Décors et costumes : Danièle Rozier
Quatuor Debussy : Christophe Collette, Anne Ménier, violons
Vincent Deprecq, alto
Alain Brunier, violoncelle
Chanteurs du Nouveau Studio de l’Opéra de Lyon :
Laurent Alvaro, Pierrick Boisseau, Delphine Terrier
Comédien :  Thomas Poulard
Maîtrise de l’Opéra de Lyon : chœur d’enfants
Lumières : Sandie Charron

²Cette histoire est pour les enfants seuls. Ou qui le deviendront un jour² écrit Mohamed Rouabhi en exergue de sa pièce ²Jérémy Fisher². Une émouvante façon d’introduire l’histoire de Jérémy, né sous le signe des Poissons, fils de marin pêcheur, qui, de métamorphose en métamorphose, rejoindra à son heure, l’océan. Il faudra beaucoup d’amour, d’intelligence et de générosité aux parents de Jérémy pour qu’ils comprennent et acceptent le désir d’indépendance de leur enfant. Tel est le contenu de ce conte moderne sur la différence, représenté sous la forme d’un opéra contemporain composé par Isabelle Aboulker. Sur scène, les solistes du Nouveau Studio et la Maîtrise de l’Opéra de Lyon et le Quatuor Debussy. A la mise en scène, Michel Dieuaide pour habiller d’un manteau d’images touchantes et pleines d’humour, les voix, les corps et les notes d’un nouvel opéra pour enfants dont la scénographie limpide et magique de Danièle Rozier n’est pas le moindre attrait

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Ils se marièrent et eurent beaucoup... 

Création Cie Pour Ainsi Dire / Paris – France

Texte : Philippe Dorin
Mise en scène : Sylviane Fortuny assistée de Laure Duqué
Jeu : Carole Got, Camille Voitellier Philippe Orivel, Jérôme Wacquiez
Musique : Catherine Pavet
Lumières : Violaine Burgard
Costumes : Sabine Siegwalt

Un garçon amoureux pleure sa fiancée partie de l’autre côté de la Terre. Une fille le console en lui disant qu’elle est juste derrière lui puisque le monde est rond. Le garçon, intrigué, s’approche d’elle et la fille en profite pour lui voler un baiser… Ainsi commence l’histoire d’un baiser volé qui va faire le tour de la planète pour être porté à la fiancée. Mais ce baiser, tout le monde le veut et la valse joyeuse des rencontres amoureuses s’emballe. En une suite de petits duos qui sont autant de variations sur l’amour, les quatre comédiens – deux femmes et deux hommes, naïfs ou effrontés, graves ou légers- nous emportent dans le délicieux tourbillon des étourdissements amoureux. Ici, ce sera le rouge, celui des lèvres comme du rideau de théâtre, qui servira de guide, accompagné par la finesse suggestive des mots et l’invention raffinée de la mise en scène. Un bonheur de théâtre pour interpeller enfants et adultes sur la meilleure façon d’aimer.

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La fabuleuse histoire d’Amour et Psyché

Création Piccoli Principi / Calenzano – Italie

Interprètes : Elisa Consagra, Véronique Nah
Mise en scène : Alessandro Libertini
Collaboration artistique : Véronique Nah
Texte : Paola Zannoner
Traduction de l'italien : Véronique Nah
Scénographie : Rodolphe Montet
Conception lumières : Claudio Coloberti
Conception sonore : Véronique Nah
Régie : David Batignani
Production : Compagnia Piccoli Principi, Scandicci Cultura Istituzione Servizi Culturali de la Ville de Scandicci, Regione Toscana, Massalia Théâtre de Marionnettes/Système Friche Théâtre de Marseille, avec le soutien de C.R.E.A/Festival Momix de Kingersheim.

La fable d’Amour et Psyché est souvent présentée – à raison – comme ²l’histoire de toutes les histoires² : de ²La Belle et la Bête² à ²Cendrillon², de ²Tristan et Iseult² à ²Roméo et Juliette², du roman à l’eau de rose au soap opéra. Ici, deux sœurs, de Vénus même, l’une à la peau claire, l’autre à la peau foncée. Entre veille et sommeil, voiles blancs et noirs, vie et mort, désir et peur, elles cheminent vers le monde adulte, à la découverte de l’amour. Pour cela, il leur faudra affronter les épreuves imposées par Vénus, dépasser leurs peurs, vaincre leur jalousie. Qui est Amour, ce compagnon invisible ? Un rêve ? Un monstre ? Grâce à d’élégantes images, à un texte simple et subtil, à une musique suggestive, le spectateur est immergé, avec douceur et ironie, dans l’une des plus mystérieuses histoires d’amour. Un hommage délicat et tendre au droit des enfants d’accéder à la connaissance.

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D’entrée de jeu 

Jeu de l’oie renouvelé des anciens

Création Théâtre Sans Toit / Argenteuil – France

De Pierre Blaise assisté d’Eric Malgouyres
Jeu : Natacha Mircovich, Nicolas Quillard, Veronika Door, Gilbert Epron, Eric Malgouyres ou Pierre Blaise
Percussions : Gérard Syracusa
Construction : Nick Van Der Bosch, Sébastien Puech, Veronika Door, Gilbert Epron
Lumières : Gérald Karlikow
Direction technique : Jean-Christophe Sohier
Coproduction : DRAC Ile de France - Département du Val d’Oise – Ville d’Argenteuil - Théâtre Sans Toit, ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile-de-France) Avec le soutien de l’Espace Périphérique.

Le Jeu de l’Oie. Une course sur un plateau où se suivent des cases. Certaines sont des cases piéges. Le premier arrivé gagne. Mais ce sont les épreuves du chemin qui pimentent ce jeu soumis au hasard. Les comédiens jouent et montrent d’antiques histoires d’amour et de métamorphoses : l’odyssée du sculpteur Dédale, la construction du Labyrinthe, l’envol et la chute d’Icare. Utilisant marionnettes et grandes effigies, les acteurs projetés sur scène au cœur du labyrinthe, chahutés de case en case, manipulés par les circonstances, bousculés par le verdict des dés, redoublent d’ingéniosité pour suivre le fil d’Ariane de leurs histoires… et avoir en fin de parcours le dernier mot. Ce spectacle enchante par son originalité, son inventivité. Entre clins d’œil à la bande dessinée et illusion burlesque, ²D’entrée de jeu² fait de ses spectateurs de véritables complices… du jeu.

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Métaphysique des tubes 

Création Théâtre de l’Orange Bleue / Paris – France

Texte : Amélie Nothomb
Mise en scène : Danièle Rozier
Jeu : Elsa Royer
Scénographie : Danièle Rozier
Musique : Daniel Sneed
Costumes : Justine Vivien
Lumières : Didier Bourgin
Coproduction Théâtre de l’Orange Bleue (Paris) – Théâtre du Paradis (Homécourt)

Personne ne le nie aujourd’hui : la petite enfance de 0 à 3 ans est une chose sérieuse. Et les jeunes spectateurs à la mémoire encore vive de cette période de leur vie ne le démentiront pas. Voici donc le récit théâtral des trois premières années d’existence d’Amélie, petite fille volontaire et imaginative qui ne se considère pas comme un bébé. En sept séquences –dans la magnifique mise en scène et scénographie de Danièle Rozier- Amélie conte et joue sa petite enfance : le tube ou la plante, le chocolat blanc, l’aspirateur, la mer, la pluie, l’anniversaire des trois ans et les carpes. Amélie porte aussi les mots d’Amélie Nothomb dont c’est le premier texte interprété sur une scène de théâtre, texte imagé et jubilatoire qui traduit avec virtuosité ce qu’est la pensée du petit enfant, ²l’infans², celui qui ne parle pas. ²Métaphysique des tubes², une belle occasion de partager entre parents et enfants les souvenirs de trois années de vie qui resurgissent comme l’espace de toute une vie

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Grande Finale 

Création Batida / Copenhague – Danemark

Auteurs : Giacomo Ravicchio et Søren Ovesen
Mise en scène : Giacomo Ravicchio
Compositeurs : Thomas Bredsdorff-Larsen, Nina Foss, Erik K. Christensen et Batida
Costumière : Birte Henriksen
Effets spéciaux : Mads Rasmussen
Accessoiriste : Annika Nilsson
Acteurs : Sus Hauch, Tobias Heilmann, Claus Hjelm, Giacomo Ravicchio, Søren Ovesen, Karen Rasmussen, Lene Pernille Christiansen, Tine Sørensen, Per Thomsen.

Aujourd’hui, tout est prêt pour le grand jour. On a même loué un orchestre. Fébriles, les fiancés font attendre leurs invités. Ils se marient ! Mais voici que tout semble vaciller. Ce qui s’annonçait comme une apothéose – Grande Finale – tourne à la catastrophe. L’orchestre trompe son attente en dévoilant sans aucune gêne les aspects les plus abominablement tragiques de sa vie, et les plus navrants aussi. Et le mariage dérape, s’emballe, semble pris de folie. Gags musicaux, magie, situations délirantes transforment la plus belle des fêtes en un tohu-bohu burlesque, en un charivari hilarant. Ils sont neuf sur le plateau, comédiens et musiciens d’exception, pour entraîner petits et grands dans un tourbillon théâtral qui a déjà enthousiasmé les publics du monde entier, de La Havane à Séoul, d’Helsinki à Yaoundé, de Shanghaï à Rio de Janeiro

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Cailloux

concerto pour marionnettes et contrebasse

Création Théâtre Sans Toit / Argenteuil - France
De Pierre Blaise assisté de Nicolas Quilliard
Jeu : Claire Monique Scherer, Yasuyo Mochizuki, Brice Coupey
Musique et interprétation : Jean-Luc Ponthieux
Gréements et jeux de fils : Andrew Kulesza
Marionnettes : Veronika Door
Lumières : Gérald Karlikow
Direction technique : Jean-Christophe Sohier
Coproduction : DRAC Ile de France - Département du Val d’Oise – Ville d’Argenteuil - Théâtre Sans Toit.

Dans l’amoncellement des cailloux on voit soudain des visages. Des yeux, des sourires, des tristesses. Qu’ils soient joviaux ou qu’ils fassent grise mine, dans le hasard de leurs bosses, ils inspirent les marionnettes du Théâtre Sans Toit. Les jeux d’apparition et de disparition, de reconnaissance et de répétition, d’accumulation et de distinction sont une jubilation pour les très jeunes spectateurs. On les trouvera dans les historiettes des mimodrames du Théâtre des funambules, dans les éclats colorés de la peinture des corps et des marionnettes, dans les rires jazzy de la musique de contrebasse. ²Cailloux² possède les bonheurs d’un dessin d’enfant traduit en mouvement dans l’espace, les richesses théâtrales et musicales qui sont à la naissance du jeu improvisé enfantin. Du vrai théâtre contemporain pour les tout-petits.

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Sous les yeux de Pinocchio 

Création Piccoli Principi / Calenzano – Italie

Dramaturgie : Alessandro Libertini et Véronique Nah
Collaboration à la dramaturgie : Giulio Molnàr
Mise en scène : Alessandro Libertini et Véronique Nah
Interprète : Alessandro Libertini
Conception sonore : Véronique Nah
Conception lumières : Claudio Coloberti
Images vidéo : Claudio Coloberti et Alessandro Libertini
Régie : David Batignani
Coproduction : Compagnia Piccoli Principi, Regione Toscana, Théâtre Massalia / Système Friche Théâtre,  Maison des Comoni / TPM, avec le soutien du Théâtre Athénor et du Frac des Pays de la Loire.

Il est là, dans la salle, pour accueillir le public. Qui ? Alessandro, quadragénaire élégant, qui prétend être le petit fils du célèbre pantin de bois dont Carlo Collodi a écrit le récit. Comme dans une soirée familiale ou entre amis, il a apporté les images vidéo de son dernier voyage… au pays où est né Pinocchio. Mensonge ? Normal, c’est une histoire de Pinocchio ! Vérité ? Oui, Alessandro vit aujourd’hui dans les lieux que la fantaisie de Carlo Collodi a vus habités par les personnages de son roman. Et voici que la magie opère, magie des images projetées, magie des images sonores, magie des objets et des mots. Avec finesse et malice, Alessandro renouvelle pour petits et grands les plaisirs du célébrissime conte. Mêlant lieux et personnages d’hier et d’aujourd’hui, mariant le merveilleux d’une histoire extraordinaire et de la vie de tous les jours, l’acteur-conteur rafraîchit votre mémoire, vous enchante d’anecdotes savoureuses, ravive votre amour pour les vraies-fausses aventures de Pinocchio. Un regard contemporain, léger et ironique, sur un chef d’œuvre de la littérature.

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Le monde, point à la ligne 

Création Cie Pour Ainsi Dire / Paris – France

Texte : Philippe Dorin
Mise en scène : Sylviane Fortuny assistée de Barbara Hornung
Jeu : Alexandra David, Laure Duqué
Lumières : Violaine Burgard
Costumes : Sabine Siegwalt

Ça commence comme un conte. Ça continue comme un songe. Ça finit par un gros mensonge. Deux jeunes femmes assises au bord d’un cercle vont nous raconter comment le monde est né. Posées en damier sur un sol noir, deux cent vingt feuilles de papier blanc, car ce qui importe aussi c’est de raconter la naissance de l’écriture, celle qui permettra d’inventer comment le monde est né. Au début, le monde, c’était juste un petit chien. Un petit chien qui montait la garde. La maison d’une petite dame, qui était toujours bien tenue. A l’intérieur de la maison, il y avait une armoire. Et à l’intérieur de l’armoire, le monde était bien rangé… ²Le monde point à la ligne² ou le temps de faire vivre en trois histoires quelques instants du premier jour, du premier sourire, des premiers ²hohommes², du premier soir, des premiers mots. Magie du théâtre, délicatesse de touche et force poétique sont au rendez-vous.

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Adresses des Théâtres de Lyon participants à la biennale.

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